viernes. 29.03.2024
Chloé Dumond

Chloé Dumond

J’ai fait le choix d’être en perpétuelle itinérance et d’utiliser ce nomadisme comme matière première. Mon travail s’inspire des paysages rencontrés, des paysages traversés, des histoires entendues lors de ces déambulations. J’ai besoin d’être immergée dans un territoire –l’arpenter- pour pouvoir interagir avec lui. Ce cheminement passe par le dessin, ces premiers relevés me permettent de saisir certaines composantes du visible, de me les approprier pour tenter d’en donner une nouvelle lecture. C’est ce “ce qui est là” qui fera émerger la nature, la forme et l’incidence d’une éventuelle production. Grâce à la nécessité d’utiliser un certain matériau pour interagir avec le paysage, j’apprends à faire, et à savoir faire Il ne reste que bien souvent des traces, des empruntes, des fragments, des expériences, de ce qui a été réalisé.